Les peuples autochtones, bien qu’ils ne représentent que 5 % de la population mondiale, protègent 80 % de la biodiversité planétaire. Cependant, leurs savoirs traditionnels et leur rôle essentiel dans la préservation de l’environnement sont menacés. Une des raisons est que les jeunes générations se détournent progressivement de leur culture, attirées par les modes de vie urbains et modernes, laissant derrière elles des pratiques ancestrales qui ont pourtant permis de protéger les écosystèmes pendant des millénaires.

En plus de cette perte culturelle, ces communautés jouent un rôle crucial dans la gestion du carbone. Vivant sur des terres riches en forêts et en écosystèmes naturels, elles préservent des zones essentielles au stockage de carbone. Ces espaces qu’elles protègent sont de véritables puits de carbone naturels, contribuant ainsi directement à la lutte contre le changement climatique.

Ainsi, la perte des savoirs et l'abandon des terres ancestrales par les jeunes générations ne menacent pas seulement la biodiversité mais aussi la capacité de ces territoires à stocker le carbone. Il devient donc essentiel de préserver ces cultures non seulement pour leur richesse patrimoniale, mais aussi pour leur rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Chez Anima, nous travaillons à rétribuer ces communautés de manière équitable et à protéger leurs savoirs en garantissant que leurs pratiques soient respectées, transmises et valorisées dans les stratégies de développement durable des entreprises.

un monde où chaque tradition trouve sa place dans la modernité

Les savoirs traditionnels, accumulés au fil des siècles par les communautés, sont profondément attachées à leur environnement. Ils représentent un trésor d’informations inestimables souvent sous-estimées ou oubliées, constituant en réalité une réponse durable et réaliste aux défis environnementaux et sociaux actuels.

Notre approche repose sur l’utilisation des Expressions Culturelles Traditionnelles (TCE), des Savoirs Traditionnels (TK) et des Ressources Génétiques (GR), en conformité avec les principes établis par le protocole de Nagoya et l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle). En intégrant ces trois dimensions nous visons à protéger non seulement le patrimoine culturel des communautés locales, mais aussi la diversité génétiques des ressources naturelles utilisées dans les produits.